Show Me The Way
En 2008, sort Show Me The Way, un projet autour de la guitare. Dans cet album presque entièrement instrumental avec quelques chansons orchestrées, Jack Djeyim met en avant sa guitare électrique, inspirée, généreuse. Il offre là aux mélomanes deux univers au contenu émotionnel variable faisant appel parfois au divin, nous plongeant dans une étonnante odyssée et rendant hommage à d’illustres artistes dont son compatriote Eboa Lotin (1942-1997).
Et depuis lors, il n’a pas cessé de tourner, réaliser des clips et préparer le concept Sanza Trio Family avec ses compères.
Jack Djeyim, Manu Dibango et Fela Kuti
En 1984, Jack Djeyim part pour l’Espagne et Madrid où il demeure six mois avant de rejoindre Paris dans le but d’entamer une carrière solo.
C’est dans la capitale française qu’il va côtoyer Manu Dibango. Jack participera à l’enregistrement de l’album « Soul Makossa » « Mboa’ Su – Kamer Feelin’ » (2000) de ce « monument » de la musique camerounaise et auteur du fameux.
« Ma plus belle expérience en tant que musicien est la rencontre avec Manu Dibango à Paris et aussi ma grande tournée africaine en 1983, pour la première libération de prison de Fela Anikulapo Kuti au Nigeria », dit en substance le guitariste gaucher.
L’influence anglophone
Pendant cinq ans, Sapho Brothers se produit au Maryland Night Club à Lagos (Nigeria). À force de travail, Jack Djeyim tire toute la quintessence de sa guitare.
Il se nourrit pendant cette période de l’influence musicale anglophone : Jackson Brown, Barclay James Harvest, James Taylor, Elton John, Cat Stevens, Bob Marley, Commodores, Kool & The Gang sont ses repères.
Dès lors, la langue anglaise apparaît peu à peu dans ses textes… Cette détermination professionnelle permettra à Jack Djeyim de vivre des rencontres musicales enrichissantes avec des artistes comme Geraldo Pino (Sierra Leone), Sony Okosuns et Chief Tony Okoroji (Nigeria) ou encore Third World (Jamaïque)…