"L'engagisme" ou "travail sous contrat d'engagement" est une pratique historique qui a été utilisée dans les colonies françaises et britanniques dans les Caraïbes, l'océan Indien et d'autres régions du monde pendant plusieurs siècles. Cette pratique impliquait que des travailleurs étaient recrutés de force ou volontairement dans leur pays d'origine pour travailler dans les plantations et les exploitations coloniales, généralement pour une durée de plusieurs années.
Les travailleurs engagés étaient souvent des personnes pauvres ou endettées qui cherchaient à améliorer leur situation financière. Ils étaient transportés dans des conditions difficiles vers les colonies et étaient soumis à des contrats stricts qui les liaient à leur employeur.
Ces contrats comprenaient souvent des clauses restrictives qui limitaient les droits des travailleurs, tels que l'interdiction de quitter leur emploi ou leur lieu de travail sans autorisation.
L'engagisme a été largement critiqué pour sa nature coercitive et exploitative, ainsi que pour les conditions de travail difficiles et souvent dangereuses auxquelles les travailleurs étaient soumis.
De plus, les travailleurs engagés étaient souvent confrontés à des discriminations et à des violences de la part de leurs employeurs et des autorités coloniales.
Aujourd'hui, l'engagisme est considéré comme une pratique inhumaine et injuste, et il est reconnu comme une partie sombre de l'histoire coloniale.
L'engagisme dans l'océan Indien
L'engagisme dans l'océan Indien fait référence à la pratique historique d'importation de travailleurs contractuels à partir de l'Inde, de l'Afrique de l'Est et de Madagascar pour travailler dans les plantations de canne à sucre, ainsi que dans d'autres industries comme la construction navale et l'industrie du sel, dans les colonies françaises et britanniques de la région.
L'engagisme a été une pratique courante à l'île Maurice pendant la période coloniale, de 1834 à 1920. L'île Maurice était une colonie britannique qui avait une économie basée sur la production de sucre de canne. Après l'abolition de l'esclavage en 1835, il y avait une pénurie de main-d'?uvre pour travailler dans les plantations de canne à sucre. Les propriétaires de plantations ont donc commencé à recruter des travailleurs sous contrat d'engagement dans d'autres pays pour remplacer les esclaves affranchis.
La majorité des travailleurs engagés à l'île Maurice venaient de l'Inde, bien que certains venaient également de Chine et d'Afrique de l'Est.
Les travailleurs engagés étaient recrutés dans leur pays d'origine par des agents de recrutement et étaient transportés à l'île Maurice dans des conditions difficiles. Ils étaient soumis à des contrats de cinq ans et travaillaient souvent de longues heures dans des conditions dangereuses et insalubres.
Les travailleurs engagés étaient souvent confrontés à des conditions de travail difficiles et à des discriminations de la part de leurs employeurs et des autorités coloniales.
De plus, les contrats d'engagement contenaient souvent des clauses restrictives qui limitaient les droits des travailleurs, tels que l'interdiction de quitter leur emploi ou leur lieu de travail sans autorisation.
L'engagisme a finalement été aboli à l'île Maurice en 1920, à la suite de pressions exercées par les travailleurs engagés et les mouvements sociaux. Aujourd'hui, l'engagisme est considéré comme une pratique inhumaine et injuste, et il est reconnu comme une partie sombre de l'histoire coloniale de l'île Maurice.
L'engagisme à la Réunion
L'engagisme a commencé dans les années 1820 lorsque la France a importé des travailleurs indiens à l'île de la Réunion pour remplacer les esclaves africains après l'abolition de l'esclavage en 1848. D'autres colonies de la région ont suivi l'exemple de la Réunion et ont commencé à importer des travailleurs engagés, principalement de l'Inde, mais aussi de l'Afrique de l'Est et de Madagascar.
Les travailleurs engagés étaient soumis à des contrats stricts qui les liaient à leur employeur pour une période déterminée, généralement cinq ans.
Les conditions de travail étaient souvent difficiles, avec des journées de travail de 10 à 12 heures dans des environnements dangereux et insalubres.
Les travailleurs étaient également confrontés à des discriminations et à des abus de la part de leurs employeurs et des autorités coloniales.
L'engagisme a finalement été aboli dans la région au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, avec l'Inde mettant fin à la pratique en 1917, la Réunion en 1921, Madagascar en 1925 et Maurice en 1929.
???????Aujourd'hui, l'engagisme est reconnu comme une pratique inhumaine et exploitative, et il est considéré comme une partie sombre de l'histoire coloniale de la région.
Le Projet Belles d'Âme est né d'une volonté militante de mettre en valeur l'excellence féminine dans un contexte où les politiques publiques peinent à faire valoir "l'égalité réelle" entre les femmes et les hommes dans la société.
Les stéréotypes et clichés dévalorisants, en particulier envers les femmes des Outre-mer et plus généralement envers les femmes des tous les ailleurs, continuent hélas de prospérer.
Belles d'Âme entend apporter sa contribution pour faire évoluer les mentalités et lutter contre les "réflexes défavorables" sur la place de la femme dans la société, et au sein de l'espace public.
C'est sur cette idée qu'est né Belles d'Âme, un média majeur 100% digital visant à faire émerger, et mettre en exposition les femmes qui réussissent dans leur domaine et peuvent inspirer et susciter des vocations.
Média Réseau Social : Smartrezo par Michel LECOMTE
Atteindre une Souveraineté Numérique Française et également Européenne face aux GAFAM et BATX doit être la priorité pour tous.
Le Défi : atteindre une Souveraineté Numérique Globale non limitée aux données personnelles ou stratégiques...
Vous le savez certainement, les sites Web qui collectent un grand nombre de nos données personnelles sont très nombreux sur Internet. Bien que la plupart des Internautes le sachent, l'ampleur et la profondeur du phénomène sont, en revanche, peut-être moins connu
Lorsqu'on est sur son portable, on n'a pas forcément envie de perdre trop de temps à examiner d'interminables CGU ou fenêtres de consentement.
Les publicistes le savent et exploitent cette faiblesse. C'est ainsi que de nombreux sites dont nous ne soupçonnons même pas l'existence recueillent nos données et nos comportements sur la toile.